Dernière mise à jour: septembre 2025
Les technologies de la santé (ou healthtech) sont l’un des piliers de la stratégie de diversification économique du Luxembourg lancée en 2008. Les priorités économiques stratégiques sont axées sur les dispositifs médicaux, le diagnostic in vitro et, plus précisément, la santé digitale afin de contribuer à la mise en place d’une médecine préventive et personnalisée au niveau national.
En outre, la stratégie d’innovation pour le développement du secteur s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement d’une économie fiable et durable au Luxembourg. Le secteur de la santé figure parmi les «secteurs à fort impact» de la stratégie luxembourgeoise en matière d’IA et la «médecine de précision» figure parmi les «projets phares» de la stratégie data du Luxembourg (dans le cadre de l’initiative stratégique «Accelerating digital sovereignty 2030»).
Les ambitions du Luxembourg en matière de santé sont étroitement alignées sur les priorités de l’Union européenne en matière de renforcement des systèmes de santé, de promotion de l’innovation dans les technologies médicales et de construction d’une Union européenne de la santé résiliente. Sa taille compacte favorise la collaboration entre les hôpitaux, les centres de recherche et les startups.
Le pays se positionne comme une plaque tournante pour les soins de santé axés sur les données, la médecine personnalisée et les solutions de santé de nouvelle génération en tirant parti de ses capacités de recherche avancées, de son infrastructure digitale sécurisée et de ses solides réseaux de collaboration. Les infrastructures de données de pointe, telles que Dataspace4Health, offrent un cadre fiable pour une utilisation sécurisée des données de santé et la recherche clinique.
Dans ce contexte, Luxinnovation et le ministère de l’Économie ont développé une cartographie basée sur les données en 2025. Le champ d’application de la cartographie de l’écosystème de la santé comprend des entreprises privées qui répondent avec leurs technologies aux besoins du marché de la santé humaine (par exemple, des technologies permettant la médecine personnalisée - telles que les dispositifs portables pour la surveillance à distance des patients afin d’améliorer la gestion des maladies chroniques - aux applications de soutien en matière de santé mentale).
Les activités des prestataires de soins de santé (par exemple, les médecins, les dentistes, les prothésistes) et celles du secteur public (par exemple, la recherche biomédicale publique, les hôpitaux publics, etc.) ont été exclues.