
À l’occasion du grand symposium technologique Nexus qui s’est tenu au Luxembourg les 17 et 18 juin, le Luxembourg Digital Innovation Hub a accueilli les acteurs industriels sur son stand.
Véritable carrefour des acteurs du digital et de l’industrie, l’événement Nexus Luxembourg constituait une place de choix pour les partenaires du Luxembourg-Digital Innovation Hub. Ces deux jours ont donné lieu à une participation dynamique, entre sessions techniques, échanges stratégiques et rencontres inspirantes.
Au-delà de la fréquentation assez importante, surtout lors de la journée d’ouverture, c’est surtout la qualité des interactions et la diversité des profils rencontrés qui ressortent du bilan dressé par les représentants du DIH. «Ce que je retiens le plus, c’est la richesse des échanges dans un environnement plus convivial, plus ouvert que des discussions dans un bureau», note ainsi Mickael Desloges, Senior Advisor ‑ Assessments & Roadmaps chez Luxinnovation.
Ce format a, ainsi, permis de générer des discussions avec des acteurs parfois éloignés de l’écosystème habituel du DIH, comme des investisseurs privés ou de grandes entreprises en recherche de solutions digitales.
Une dynamique transfrontalière qui mérite d’être consolidée. Mickael Desloges, Luxinnovation
Le stand ne concernait pas le seul volet luxembourgeois de l’initiative DIH, mais bel et bien le réseau européen. Cela a permis à des fournisseurs de produits et services luxembourgeois de découvrir qu’ils pouvaient eux aussi collaborer avec le DIH Grand Est (France), par exemple «C’est une dynamique transfrontalière qui mérite d’être consolidée», estime M. Desloges.
Entre robotisation, automatisation et témoignages de PME engagées dans la transformation digitale, différentes sessions thématiques organisées pendant Nexus par Luxinnovation et discussions avec les entreprises, ont mis en lumière des expériences de terrain, concrètes et applicables.
L’un des constats partagés par les intervenants est le retour à des préoccupations concrètes, loin des grands discours très «tendance» autour de l’intelligence artificielle.
«Cela a permis un partage de bonnes pratiques inspirantes», note Caroline Muller, Business Relationship Manager chez Luxinnovation, spécialisée dans le domaine Materials & Manufacturing. «La nécessité de pouvoir capturer les données, d’avoir les bons outils pour le faire et, ensuite, de savoir les exploiter pour être plus efficace, a été maintes fois montrée et répétée. C’est la condition indispensable pour augmenter l’efficacité, la productivité d’une entreprise tout en améliorant la qualité produit et obtenir un meilleur contrôle des processus».
Avec les services du DIH, les entreprises industrielles disposent de tout une panoplie d’outils utiles pour les aider. Caroline Muller, Luxinnovation
Mais au-delà de la capture et l’exploitation de la donnée, ce qui prime avant tout, c’est sa qualité initiale. «Pouvoir disposer de bonnes données pertinentes est un prérequis», rappelle M. Desloges. «Il était très utile de rappeler ces choses-là, plutôt que de cibler uniquement l’aspect hyper technologique du sujet».
Les enseignements tirés de ces deux jours d’événement vont maintenant être digérés et servir de base à la préparation de l’édition 2026, pour laquelle le travail de préparation et d’information sera entamé plusieurs mois à l’avance. «Avec les services du DIH, les entreprises industrielles disposent de tout une panoplie d’outils utiles pour les aider. Mais beaucoup l’ignorent encore. Le travail de communication est primordial», affirme Mme Muller.