
À l’occasion du salon Vivatech à Paris, le ministre de l’Économie Franz Fayot a présenté la feuille de route pour le développement futur de l’écosystème start-up au Luxembourg. Objectif: atteindre un nouveau stade de maturité, avec une attention particulière pour la transition des jeunes pousses vers le niveau scale-up.
C’est un document de 18 pages que le ministre de l’Économie Franz Fayot a présenté, le 14 juin dernier, à l’occasion du salon international Vivatech à Paris: «From Seed to Scale», la feuille de route de l’écosystème start-up au Luxembourg.
Elle se base à la fois sur l’état des lieux de l’écosystème start-up luxembourgeois dressé en 2022 avec le soutien du cabinet spécialisé Startup Genome, et sur les besoins recueillis sur le terrain, à l’issue d’un processus de consultation avec les principales parties prenantes de l’écosystème.
Cette feuille de route, qui s’appuie sur une « population » de plus de 550 start-up actives dans le pays, propose une série de mesures adaptées spécifiquement à l’écosystème luxembourgeois. Elle s’articule autour de 5 axes principaux:
«Cette feuille de route oriente l’innovation et l’action future du Luxembourg en faveur de l’écosystème start-up», a indiqué le ministre Fayot. «Notre tissu économique sera renforcé davantage par le dynamisme des start-up et des scale-up qui contribuent à nos objectifs de développement économique durable et de confiance.»
Luxinnovation, qui apporte déjà un accompagnement intensif aux start-up, sera un des acteurs-clés de la mise en œuvre de cette feuille de route. L’agence nationale d’innovation se voit ainsi vue confier la coordination et la définition des sujets de travail des «Keystone Teams», des équipes rassemblant des personnes incontournables des secteurs public et privé (entrepreneurs, investisseurs, organismes de soutien, etc.) qui agiront de manière transversale à travers tous les piliers de l’écosystème.
«En tant que porteurs de l’initiative Start Luxembourg, nous avons à cœur de nous appuyer sur cette feuille de route et de mettre en œuvre tout ce qui est possible pour développer de nouveaux outils qui permettront de renforcer la cohésion et l’efficacité de notre écosystème», précise la CEO de Luxinnovation, Sasha Baillie.
Cette feuille de route est présentée comme étant «ambitieuse» et «participative» visant à positionner le Luxembourg comme un environnement de premier choix pour les entrepreneurs qui développent des projets innovants, les investisseurs et les acteurs de l’écosystème start-up.
Le nombre élevé de structures de soutien aux start-up au Luxembourg est, du reste, un indicateur supplémentaire de l’évolution de l’écosystème et de l’intérêt et du soutien des acteurs privés. Aujourd’hui, quelque 15 incubateurs publics et privés sont présents au Luxembourg, en même temps que business angels, investisseurs en capital-risque, grandes entreprises ou encore conseillers apportent une expérience internationale essentielle au développement accéléré des entreprises innovantes.